Élections italiennes : beaucoup de premières fois

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Le 25 septembre, l'Italie se rend aux urnes dans le cadre d'une élection qui sera marquée par de nombreuses premières. C'est la première fois que le pays vote à la sortie de l'été. Par ailleurs, l'Italie est le pays qui reçoit la plus grande part du plan de relance européen Next Generation EU. La façon dont cet argent sera dépensé concerne non seulement l’Italie et Bruxelles, mais aussi l'Union dans son ensemble.

Kolosseum und EU-Flagge

Avec ses nombreuses « premières fois », l'Italie fera-t-elle à nouveau office de précurseur ?

Le 25 septembre, l'Italie se rend aux urnes dans le cadre d'une élection qui sera marquée par de nombreuses premières. C'est la première fois que le pays vote à la sortie de l'été, c'est-à-dire au milieu du processus de la loi budgétaire et que la campagne électorale a eu lieu en plein mois d'août, alors que la plupart des Italiens sont encore à la plage. Par ailleurs, l'Italie est, pour la première fois, le pays qui reçoit la plus grande part du plan de relance européen Next Generation EU (environ 191 milliards d'euros accordés sous la forme d'obligations communes). La façon dont cet argent sera dépensé concerne non seulement l’Italie et Bruxelles, mais aussi l'Union dans son ensemble.

C'est également la première fois que les Italiens choisiront 600 représentant-e-s élu-e-s, et non plus 915, du fait de la réforme constitutionnelle que le Mouvement 5 étoiles (mouvement antisystème) a défendu et obtenu lors d'un référendum populaire en 2020.

Enfin, et plus important encore, c'est la première fois que toutes les prévisions annoncent un résultat électoral où l'extrême droite sera le premier parti du pays. Fratelli d'Italia, le parti de Giorgia Meloni, a non seulement de fortes chances de devancer le Parti démocrate, mais il est également susceptible d'obtenir un meilleur score que ses principaux alliés de droite réunis, la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi. En l'absence de scandale majeur ou d'autre événement imprévisible, les chances que le résultat puisse changer sont minces. La coalition de centre-droit est à 48 % dans les sondages, tandis que le centre-gauche, qui comprend les verts alliés à la gauche, se situe en dessous de 30 %.

Pour la première fois, moins de 7 électeur-rice-s sur 10 devraient se rendre aux urnes. Parmi les jeunes âgé-e-s de 18 à 24 ans, seuls 41 % considèrent la politique comme « cruciale » et 87 % craignent qu’« avec cette classe dirigeante, les choses ne changent jamais ».[1]

 

Umfrage Italien Demopolis

[2]Image retirée.

Umfrage Italien Koalitionen

[3]

Mme Meloni va probablement devenir la première présidente d'extrême-droite du Conseil des ministres de l'ère républicaine. Elle sera par ailleurs la première femme à occuper ce poste.

Cela signifie que l'Italie va se démarquer des autres États membres fondateurs de l'UE, dans la mesure où aucun n'a encore eu de Premier ministre d'extrême-droite.

Néanmoins, si nous examinons l'histoire politique récente du pays, cette première pourrait également établir une tendance pour d'autres pays, comme ce fut le cas avec Silvio Berlusconi, premier entrepreneur issu du monde du spectacle et des médias à prendre le pouvoir en Europe, et avec le Mouvement 5 étoiles, premier mouvement populiste antisystème arrivé en tête d'élections nationales et ayant dirigé deux coalitions gouvernementales consécutives (Conte I et Conte II). Ces élections sont donc suivies de près partout en Europe et au-delà.

Mme Meloni dirige un parti que beaucoup considèrent comme l'héritier d'une tradition post-fasciste et qui s'appuie sur des mouvements de base ouvertement fascistes, tels que Forza Nuova. Ce n'est peut-être pas par hasard si à la fin du mois d'août, le président Joe Biden lui-même a utilisé le terme de « semi-fascisme » pour mettre en garde contre la résurgence d'une extrême-droite qui pourrait également prendre le contrôle du parti Républicain aux États-Unis[4].

 

Un système électoral démocratique ?

Un régime instable

Si les résultats probables des prochaines élections en Italie inquiètent à travers le monde entier, peu nombreux sont ceux qui connaissent toutes les bonnes raisons de s'inquiéter. La victoire probable de la droite est tout aussi préoccupante que la combinaison des lois électorales, de la réforme constitutionnelle et des exigences légales qui rendent la participation à l'élection impossible pour tout nouveau parti ou mouvement. Ces obstacles sont tels que, s'ils étaient mieux connus, ils placeraient probablement l'Italie en-dehors du cercle des « démocraties avancées ».

Premièrement, les trente dernières années en Italie ont été marquées par de fréquentes réformes électorales, le Parlement adoptant quatre lois très différentes les unes des autres et la Cour constitutionnelle intervenant pour en rejeter certaines parties. Cela a généré de la confusion et une instabilité électorale rarement connue ailleurs en Europe.

Aujourd'hui, la plupart des électeur-rice-s italien-ne-s ne connaissent pas le système électoral et n'ont qu'une vague idée de l’identité de leurs représentant-e-s en exercice. Le système hybride en vigueur depuis 2017 combine la représentation proportionnelle et un quota majoritaire et permet aux partis de proposer le/la même candidat-e dans cinq circonscriptions proportionnelles différentes au maximum. Il en résulte que le parti décide quel district sera représenté par une personne élue dans plusieurs circonscriptions, et que les électeur-rice-s ne sont pas nécessairement au courant de cette décision.

En plus de générer de la confusion, ce système permet également aux partis de contourner la législation sur la parité. Les quotas législatifs pour les élections, ou systèmes de double préférence, sont en vigueur en Italie depuis dix ans au niveau local et depuis 2014 pour les élections du Parlement européen. Depuis la dernière modification de la loi électorale du Parlement national (2017), les partis ont dû composer des listes de sorte qu'au moins 40 % des candidat-e-s soient du genre (binaire) sous-représenté. Mais en attribuant aux candidates des circonscriptions majoritaires difficiles à gagner ou en jouant avec l'ordre des listes dans les districts proportionnels[5], les partis peuvent encore favoriser les candidats masculins. Ainsi, malgré cette nouvelle obligation, les élections de 2018 n'ont pas permis d'accroitre la représentation des femmes, qui se limite toujours à 34 %. Aucun parti italien, à l'exception de Fratelli d'Italia, n'a eu une femme pour leader, et moins de 7 femmes pour 100 hommes ont occupé des fonctions ministérielles au cours des 74 dernières années[6].

Une représentation réduite

En plus d'un système déjà compliqué, en septembre 2020, les Italien-ne-s ont largement voté en faveur d'un référendum constitutionnel réduisant le nombre de député-e-s. Jusqu'alors, un-e député-e représentait 100 000 personnes. À partir de cette année, l'Italie aura 0,7 membre à la Chambre des députés pour 100 000 habitant-e-s ; le pays se classera donc parmi les derniers de l'UE en termes de nombre de représentant-e-s par citoyen-ne-s[7]. Par conséquent, la proportion de voix nécessaires pour élire un-e représentant-e a encore augmenté, rendant la réussite un peu plus difficile pour des « petites » forces politiques ou du moins plus récentes.

Exigences légales

Plus saisissant encore, tous les obstacles formels pour concourir aux élections générales rendent la participation de nouveaux partis presque impossible. Les exigences légales actuelles font que tout mouvement politique souhaitant se présenter valide sa liste complète de candidats en rassemblant plus de 74 000 signatures (37 000 en cas d'élections anticipées). Les signatures doivent être certifiées en présence d'un-e notaire ou d'un-e fonctionnaire autorisé-e. Or, les partis déjà membres du Parlement national/européen ou qui se sont déjà présentés dans une précédente élection, même en tant que partenaire de coalition mineure et sans candidat-e élu-e, peuvent se présenter sans aucune exigence, grâce à des « exemptions ».

Dans la pratique, les nouveaux mouvements ne peuvent être compétitifs que s'ils disposent des ressources nécessaires pour recueillir suffisamment de signatures (bien que le financement public et les remboursements des partis politiques aient été supprimés en 2013) ou s'ils peuvent faire alliance et liste commune avec un « détenteur d'exemption ». À titre d'exemple, Francesca Romana d'Antuono, la co-présidente du jeune parti politique paneuropéen Volt, rapporte qu'en Allemagne Volt pourrait participer à l'élection, étant donné que l'accès est fixé à 2 000 signatures non certifiées. Par ailleurs, les partis qui recueillent 0,5 % des votes peuvent avoir accès à un financement public et rembourser leurs dépenses. Aux Pays-Bas, 600 parrainages sont suffisants et le financement est accordé même lorsqu'un parti échoue à faire élire ne serait-ce qu'un seul représentant[8].

Pour les prochaines élections italiennes, le parti Volt, alors qu’il présente une candidature indépendante dans d’autres pays européen, a deux solutions en Italie : renoncer à la course ou joindre ses forces à un détenteur d'exemption.

D'autres partis, menés par l’homme politique radical populaire Marco Cappato, ont décidé de créer une liste électorale ad-hoc, Referendum e Democrazia[9], et de recueillir des milliers de signatures numériques pour sensibiliser la population au déficit démocratique causé par les exigences légales afin de les porter devant les tribunaux.

 

À quoi s'attendre : coalitions électorales, personnalités et objectifs

À l'heure actuelle, la combinaison des règles électorales, des exigences légales et de la diminution du nombre de député-e-s a façonné la formation de coalitions et de listes électorales d'une façon inédite.

À droite, quatre partis préexistants composent la coalition électorale la plus susceptible de remporter les élections : Fratelli d'Italia, La Lega, Forza Italia de Berlusconi et le plus petit, Noi Moderati, parti centriste.

À gauche, le Parti démocrate a cherché à former une alliance aussi large que possible. Jusqu'à la crise gouvernementale de juillet 2022, initiée par le Mouvement 5 étoiles, le Parti démocrate d'Enrico Letta cherchait à s'allier avec le Mouvement 5 étoiles pour rendre le centre-gauche plus attractif. Le plan a échoué lorsque le leader du Mouvement 5 étoiles et ancien Premier ministre, Giuseppe Conte, a ouvert la voie à la droite pour résoudre la crise gouvernementale, et que Letta, fervent partisan de Mario Draghi, a renoncé à l'alliance. Le Parti démocrate se présente maintenant avec le soutien de partis beaucoup plus petits, comme Sinistra Italiana (la Gauche italienne), les Verts, +Europa et Impegno Civico.

Umfragenentwicklung Italien

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Image retirée. Une tentative d'élargir la coalition de Letta vers le centre, pour y inclure le parti libéral‑démocrate Azione de l'eurodéputé et ancien ministre Carlo Calenda, a brusquement échoué en août. Un affrontement houleux entre les deux dirigeants a mené à la création d'une nouvelle alliance au centre, où Azione, nouvellement fondée en 2020, a résolu de faire campagne avec Italia Viva de Matteo Renzi, un parti détenteur d'exemption, plutôt que de commencer à recueillir des signatures pour faire campagne seule. Cette alliance, aujourd'hui surnommée Terzo Polo (troisième pôle), présente un programme libéral commun cohérent et devrait atteindre le seuil des 5 % nécessaire à l'élection de représentants dans les districts proportionnels. Cependant, la concurrence entre Terzo Polo et l'alliance menée par le Parti démocrate dans les districts majoritaires pourrait bien permettre à la droite de gagner plus de sièges qu'elle ne l'aurait fait si Azione et la gauche s'étaient alliées.

Enfin, le Mouvement 5 étoiles connaît une tendance à la baisse marquée, passant de 33 % aux dernières élections générales de 2018 à environ 11,5 % aujourd'hui. Le parti a également souffert des adieux du populaire ministre des Affaires étrangères et ancien dirigeant Luigi di Maio, qui a rejoint un plus petit parti centriste pour obtenir une exemption et se présenter avec les Démocrates, tous en soutenant les réformes du « programme Draghi ».

Au-delà des alliances, les candidat-e-s… Et les programmes ?

Alors que le paysage politique a évolué, on ne peut s'attendre qu'à peu de nouveautés parmi les dirigeant-e-s des partis, en particulier au centre et à gauche. Du fait de la diminution du nombre de sièges disponibles, les politiques « de carrière » doivent s'assurer qu'ils se présentent dans des circonscriptions plus sûres que jamais. Cela se produit aux dépens des jeunes membres des partis et des femmes, dont certains se sont ouvertement plaints de leur exclusion sur les réseaux sociaux. D'autres, comme certains anciens dirigeants de Forza Italia, ont rejoint de nouvelles formations centristes à la recherche de sièges plus sûrs. Matteo Renzi, dont la popularité a brusquement chuté au cours des dernières années, a abandonné tout rôle de premier plan dans la campagne, tout en s'accrochant à des circonscriptions sûres pour lui-même et les dirigeants de son parti.

Pendant l'essentiel de la campagne, les journalistes politiques se sont concentrés sur les changements au sein des alliances, les mouvements des dirigeants et les sondages, plutôt que sur les programmes.

Seul le programme de Giorgia Meloni semble avoir sensiblement changé. La cheffe de la droite est restée isolée dans l'opposition lorsque tous les autres ont décidé de soutenir le gouvernement de Mario Draghi ; pourtant M. Draghi et elle-même ont fréquemment souligné qu'ils maintenaient un dialogue respectueux. En parallèle de sa quête du poste de Premier ministre, Giorgia Meloni a pris des positions rassurantes dans différents domaines politiques.

Tout d'abord, en matière de politique étrangère, Giorgia Meloni a clairement indiqué dès le début qu'elle ne remettrait pas en question le positionnement pro-ukrainien de l'Italie, les sanctions de l'UE et l'allégeance à l'OTAN. À la différence de ses alliés, elle a eu l'intelligence d'éviter toute relation directe avec Poutine ces dernières années et pourrait le revendiquer pendant la campagne[11]. Elle a réitéré son soutien à une Europe des nations, et a prudemment évité toute déclaration sur la sortie de l'Union ou de l'euro.

Deuxièmement, en gardant un œil sur les marchés financiers et ses homologues européens, elle a également pris ses distances avec ceux qui insistent pour s'écarter de la discipline budgétaire afin de faire face à la hausse des prix de l'énergie et à l'inflation en général[12]. Elle a également assoupli sa position sur la réouverture de négociations complètes avec la Commission sur le plan national de relance et de résilience de l'Italie, le qualifiant de « perfectible ». Pourtant, la compatibilité de la principale réforme budgétaire qu'elle propose (plusieurs réductions d'impôts dans différents secteurs) avec la discipline budgétaire reste à expliquer.

Giorgia Meloni a modéré son ton traditionnellement agressif dans les débats politiques, a évité d'être vue et photographiée dans les foules de partisans d'extrême-droite et a même refaçonné son image en adoptant une attitude plus souriante. Un effort de « respectabilité et d'institutionnalisation » pour lequel Marine Le Pen a été une source d'inspiration.

Il reste des revendications traditionnelles de l'extrême-droite un accent considérable sur les « politiques symboliques », par exemple les politiques pour la famille (traditionnelle), la natalité, le contrôle de l'immigration, le soutien aux racines judéo-chrétiennes et classiques de la culture européenne, les réformes institutionnelles pour faire adopter à l'Italie un système (semi-)présidentiel, et le « transfert des pouvoirs à (la ville métropolitaine de) Rome Capitale ».[13]

Le mot « genre » est absent de son programme et ses politiques pour les femmes se limitent à des thèmes où les valeurs conservatrices ne sont pas contestées. Et pourtant, Giorgia Meloni elle-même, comme beaucoup d'autres femmes politiques d'extrême-droite en Europe[14], incarne un écart par rapport à ces valeurs. Mère célibataire, elle a ouvertement revendiqué avoir grandi sans père et entretenir une relation passionnée avec un homme plus jeune qu'elle.

 

L'Europe a-t-elle besoin d'autant de « premières fois » ?

L'Italie de Mario Draghi a représenté, au cours de l'année écoulée, un bastion pour l'Europe dans son ensemble. Son leadership a défini un cap stable dans une période de crise pour tout le continent, où la nécessité de relancer l'économie après la pandémie de COVID, la guerre en Ukraine, la pénurie d'énergie et l'inflation auraient pu engendrer le chaos. Cela s'est avéré d'autant plus important que la France fait face à une situation politique instable, où le gouvernement ne détient pas la majorité absolue au Parlement et que l'Allemagne a été parmi les pays les plus exposés à la crise énergétique. Lors de son départ, fin août, Mario Draghi a exprimé son optimisme en se disant convaincu que « le prochain gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, serait en mesure de surmonter les difficultés qui semblent insurmontables aujourd'hui, tout comme nous les avons surmontées l'année dernière. L'Italie y arrivera, une fois de plus. »[15]  

Il aurait probablement été plus simple que l’Italie y arrive si moins de « premières fois » s’étaient produites en des périodes aussi turbulentes. Et, bien entendu, l’Europe n’a pas vraiment besoin que l’Italie vive ses premières expériences en ce moment.


[1] Osservatorio Hi-Tech, Speciale Giovani al voto (Observatoire Hi-Tech, édition spéciale sur les jeunes et le vote), SWG Italian Tech, 29 août 2022, https://static.gedidigital.it/repubblica/pdf/2022/tech/speciale_giovani_voto_v2.pdf

 [2]Image retirée.  https://www.demopolis.it/?p=10473 Cette enquête a été réalisée par l'Institut Demopolis du 22 au 24 août 2022 sur un échantillon national de 1 408 répondants. 

[3] Supermedia YouTrend / IAG est une moyenne pondérée des sondages nationaux sur les intentions de vote. Cette pondération, qui comprend les enquêtes effectuées du 10 au 24 août 2022, a été effectuée le 24 août sur la base de la taille de l'échantillon, de la date de réalisation et de la méthode de collecte des données. Les enquêtes prises en compte ont été effectuées par les instituts Demopolis (dates de publication : 12 et 24 août), EMG (11 août), Noto (19 et 24 août) et Tecnè (11 et 18 août).

[5] Paolo Balduzzi et Eleonora Voltolina (2020) Truffe di genere in Parlamento (L'arnaque du genre au parlement), 20 février 2018, disponible à l'adresse : https://www.lavoce.info/archives/51262/truffe-rosa-parlamento/ ; Rossana Sampugnaro et Francesca Montemagno (2020) Women and the Italian general election of 2018: selection, constraints and resources in the definition of candidate profiles, Contemporary Italian Politics (Les femmes et l'élection générale italienne de 2018 : sélection, contraintes et ressources dans la définition des profils de candidates, politique italienne contemporaine), 12:3, 329-349.

[6] Données de l'auteur et du Bureau d'évaluation de l'impact du Sénat de la République (2018) Parità vo cercando (À la recherche de la parité). 1948-2018. Le donne italiane in settanta anni di elezioni (Les Italiennes à travers soixante-dix ans d'élections) https://www.senato.it/application/xmanager/projects/leg18/attachments/documento/files/000/028/758/DossierParit%C3%A0.pdf

[7] Sénat de la République (2020) Nombre de députés nationaux dans les pays de l'Union européenne et au Royaume-Uni en date de 2020, par pays (pour 100 000 habitants) https://www.statista.com/statistics/1172438/parliament-members-in-the-eu-and-uk-by-country/

[8] Francesca Romana D'Antuono (2022) L'esperienza pan-Europea di Volt mostra che l'Italia non è un paese per giovani partiti (L'expérience paneuropéenne de Volt prouve que l'Italie n'est pas un pays pour les jeunes partis). Domani, le 22 août 2022 https://www.editorialedomani.it/idee/voci/lesperienza-paneuropea-di-volt-mostra-che-litalia-non-e-un-paese-per-giovani-partiti-nejkrx0c

[10] Voir note n° 2

[11] Hannah Roberts et Giorgio Leali, « Giorgia Meloni's Putin play » (La stratégie de Giorgia Meloni vis-à-vis de Poutine), Politico, 22 juin 2022 https://www.politico.eu/article/giorgia-meloni-valdimir-putin-italy/

[12] Chiara Albanese et Alessandro Speciale, « Italy's Far-Right Favorite Aims to Stick to EU Budget Rules » (En Italie, la favorite d'extrême-droite compte respecter les règles budgétaires de l'UE), 29 juillet 2022 https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-07-29/italy-s-far-right-frontrunner-plans-to-stick-to-eu-budget-rules

[12]« Il programma per risollevare l'Italia » (Le programme pour relever l'Italie) (2022) https://www.fratelli-italia.it/wp-content/uploads/2022/08/Brochure_programma_FdI_qr_def.pdf

 [13] « Il programma per risollevare l'Italia » (Le programme pour relever l'Italie) (2022) https://www.fratelli-italia.it/wp-content/uploads/2022/08/Brochure_programma_FdI_qr_def.pdf

[14] Costanza Hermanin « Women Leaders in Europe are always (from the) right » (En Europe, les femmes dirigeantes sont toujours issues de la droite), EUNews, 21 février 2022 https://www.euronews.com/2022/01/21/women-leaders-in-europe-are-always-from-the-right-view

[15] Discours du président Draghi à Rimini, le 24 août 2022 https://www.governo.it/en/node/20424