Heinrich Böll

Heinrich Böll, né à Cologne le 21 décembre 1917, mort le 16 juillet 1985 à Kreuzau-Langenbroich, est un écrivain allemand. Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs allemands de la période de l'après-guerre.

Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1972. L'Académie de Stockholm le distingue pour une poésie qui, par la synthèse de sa description clairvoyante des courants de son temps et la puissance créatrice et attentive, a contribué au renouveau de la littérature allemande. Ses romans, ses nouvelles, ses essais et ses déclarations publiques ont connu une répercussion importante dans le monde littéraire et dans la société de la République fédérale d'Allemagne d'après-guerre.

Heinrich Böll est décédé en 1985. Depuis ce temps, l'environnement de ce prix Nobel s'est fondamentalement transformé. Cependant, la qualité de son travail transcende son époque et confere à l'auteur une importance pour la societé contemporaine. Son aspiration à agir libre et à développer des formes d'engagement personnel sont au centre de ses oeuvres et de ses essais, allant au-delà des conventions de la pensée. Böll considérait la liberté, avant tout, comme liberté de l'esprit et de la pensée.

Aphorismes de Heinrich Böll

Recueil de citations
A l'occasion du centenaire de sa naissance, nous publions une petite collection d'extraits choisis des oeuvres de Heinrich Böll. Ces citations mettent en lumière l'actualité de l'oeuvre et de l'engagement de l'auteur et intellectuel engagé qui a donné son nom à notre Fondation.
Anecdote Heinrich boell

Anecdote pour l'abaissement de la morale productiviste

Lecture du week-end
« Dans un port du littoral occidental de l’Europe, un homme pauvrement habillé est étendu dans son bateau de pêche et somnole. Un touriste élégamment vêtu met un film couleur neuf dans son appareil photo pour photographier l’image idyllique : le ciel bleu, la mer verte avec des crêtes de vague paisibles et blanches comme neige, le bateau noir, le bonnet de pêcheur rouge. Clic. ... »
Au Pont

Au Pont

Lecture du week-end
« Récemment, ils m’ont contrôlé (...) et j’ai fait diablement attention. J’ai compté comme un fou, un compteur kilométrique ne peut pas mieux compter. (...) Ma petite bien-aimée était passée et jamais de ma vie je n’aurais laissé transporter ce bel enfant dans le second futur, cette petite bien-aimée mienne ne doit pas être multipliée et divisée et transformée en néant de pourcentage. Mon coeur saignait... »